FONDATION SEA

Incubation pour l'insertion socioprofessionnelle des jeunes en Agrobusiness

L’insertion durable des jeunes dans l’agriculture dépend fortement du niveau de revenu qu’ils en tirent. Ces jeunes dans leurs initiatives locales désirent devenir des entrepreneurs agricoles, c’est-à-dire des promoteurs d’activités économiques le long des chaînes de valeur agricole avec pour objectif de gagner un revenu décent, durable et progressif.

Le Projet de formation et d’insertion de jeunes togolais à l’agrobusiness se propose de les accompagner dans la réalisation de cet objectif en opérant un changement de paradigme : créer localement les conditions dynamiques qui leur permettent de s’informer, de se former, de s’installer, de concrétiser et de développer leur projet économique en interaction avec les autres acteurs du secteur agro sylvo- pastoral et halieutique.

En s’inspirant de l’expérience locale, des réussites et des défis des acteurs nationaux tels que l’INFA de Tove, ce projet se propose de faire la différence à travers son approche stratégique basée sur l’accompagnement de la trajectoire du jeune et son ancrage dans le partenariat d’affaires, garantissant la viabilité de son activité.

Le projet se décline en trois principales composantes :

  • Formation et création de pool « d’agripreneurs» leaders : à la fin du projet, les jeunes doivent acquérir les capacités nécessaires à la création et la gestion durable de leurs activités agricoles. Ces capacités seront construites à travers des dispositifs et services de formation et d’appui conseil de qualité. Le projet organisera la formation et l’orientation des jeunes selon leur profil.
  • Appui à la création d’agro entreprises grâce à l’incubateur de CIPEA, spécialisé dans l’accompagnement des entrepreneurs agricoles : il est attendu à la fin du projet que les jeunes développent dans leurs milieux respectifs des activités économiques leur garantissant des revenus décents le long des chaînes de valeur.
  • Accès des jeunes porteurs de projets au financement : cette étape assurera la capacité des bénéficiaires à mobiliser et gérer des fonds en se focalisant sur les résultats et la transparence.
CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET

Dans un contexte marqué par une incertitude exceptionnelle liée au COVID-19, le Togo a enregistré des performances remarquables. L’année 2021 a été marquée par le regain de la dynamique de croissance ralentie par la pandémie en 2020. Le taux de croissance s’établit à 5,3% contre 1,8% en 2020. Cette reprise a été portée par les secteurs primaires et tertiaires entre autres. Le secteur agricole est non seulement une composante clé du tissu économique du Togo mais aussi le principal pourvoyeur d’emplois. Il représente en moyenne 40% du PIB et plus de 60% de l’emploi. Au vu de ces performances et potentialités, le gouvernement mise sur le secteur agricole avec la valorisation des produits à fort potentiel de croissance dans le cadre de sa politique de développement.

Toutefois, la productivité demeure quasi stagnante pour les principales cultures vivrières. L’agriculture principalement ombrophile, est contrainte par plusieurs facteurs parmi lesquels le changement climatique dont l’ampleur ne cesse de s’aggraver. La conséquence immédiate de ce fléau est non seulement l’accroissement de l’insécurité alimentaire, mais aussi la sévérité de la pauvreté au sein des populations rurales qui exercent l’agriculture comme activité principale. Toutes ces difficultés contribuent à l’émigration des jeunes ruraux. Ce fléau engendre la baisse d’une main d’œuvre active et expérimentée dans les zones d’origine et le gonflement du secteur informel dans les zones d’accueil.

Les résultats de l’Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM, 2018/2019) indiquent que, mis à part le Grand Lomé (22,3%), les régions des Savanes (65,1%), Kara (56,1%), Maritime (54,1%), Plateaux (48,9%) et Centrale (47,3%) sont, les régions qui enregistrent l’incidence de pauvreté la plus élevée au niveau national. Alors qu’une personne sur 20 vit dans l’extrême pauvreté en milieu urbain (5,0%), c’est plus d’une personne sur 3 qui l’est en milieu rural (35,6%). En termes de contribution des zones géographiques à l’extrême pauvreté, on constate que le milieu rural concentre à lui seul 91,1% d’extrêmes pauvres contre 8,9% en milieu urbain.

Cette situation ne laisse pas indifférents les acteurs soucieux du développement dans sa globalité. Ainsi, plusieurs actions sont menées tant sur le plan national qu’international afin de faire du secteur agricole une source de croissance soutenue et durable en passant par la conciliation de la modernisation agricole et l’intégration dans les chaînes de valeurs mondiales.

Au rang de ces vastes programmes figure le Programme National d’Investissement Agricole, de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN) qui intègre la mise en place des agropoles, la redynamisation des organisations paysannes, l’amélioration des conditions d’accès aux financements agricoles ainsi que la résilience au changement climatique entre autres. Ce programme qui couvre la période 2017-2026, vise à faire de l’agriculture togolaise, une agriculture modernisée, durable, à haute valeur ajoutée afin d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, avec une réduction sensible de la pauvreté et de la vulnérabilité rurale. D’ici 2025, le Togo compte réaliser un taux de croissance du PIB agricole d’au moins 10%, pour améliorer sa balance commerciale agricole de 25%, doubler le revenu des ménages agricoles et réduire de moitié le taux de pauvreté en milieu rural en le ramenant à 27%. Ces différentes actions permettront d’améliorer les revenus des agriculteurs dans le but de réduire les disparités en termes de revenus.

A l’instar de la majorité des pays en voie de développement, le Togo fait face à des niveaux élevés de chômage et de sous-emploi des jeunes de 15 à 34 ans (environ 6,8 % et 26% respectivement)[1] malgré les progrès et les avancées favorisés par les différents programmes mis en place.

Pour remédier à cette situation, le gouvernement a placé la promotion de l’entrepreneuriat au cœur des politiques visant la création d’emplois et la lutte contre le chômage. Ainsi, des mécanismes, entre autres, le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ), l’Accès des Agriculteurs aux Services Financiers (AGRISEF), l’Accès des Jeunes aux Services Financiers (AJSEF), le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs ( PAEIJ-SP) ont été élaborés afin d’accompagner les jeunes porteurs de projets innovants que ce soit dans le secteur agricole, la transformation agro-alimentaire, l’artisanat, les Techniques de l’Information et de la Communication (TIC) ou les énergies renouvelables. A ces mécanismes s’ajoute toute une panoplie d’allègements et de facilitations visant à attirer les potentiels investisseurs.

Toutefois, la production alimentaire demeure considérablement insuffisante pour répondre aux besoins alimentaires sans cesse croissants. Ce constat reste en contraste avec les potentialités du pays dont seulement 41% de la superficie cultivable est emblavée. Le Togo consacre chaque année une part importante de son budget à l’importation de produits alimentaires. Cette situation renforce le défi de l’atteinte du second Objectif du Développement Durable (ODD) qui vise à « Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable ». Au regard de l’importance capitale de l’agriculture dans la vie socio-économique du pays, il devient de plus en plus évident que l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) et de surcroît la réduction des disparités de revenus entre les agents dépendent de la performance du secteur agricole et son efficacité à redistribuer les richesses.

En vue de doter le secteur agricole de professionnels expérimentés et efficaces, le Togo a mis sur pied une panoplie de programmes de formation aux métiers de l’agriculture, que ce soit au sein des universités publiques ou des instituts à part entière. Il s’agit, entre autres, de l’Institut National de Formation Agricole (INFA) de Tové à Kpalimé, l’Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA à l’Université de Lomé), plus récemment l’Institut Supérieur des Métiers de l’Agriculture (ISMA à l’Université de Kara) et les Instituts de Formation en Alternance pour le Développement (IFAD).

Ces initiatives sont autant louables les unes que les autres. Cependant, les besoins en termes de formation et d’accompagnement sont largement supérieurs à la capacité d’accueil des différents centres de formation. De même, les jeunes ruraux issus de milieux défavorisés restent en marge de ces opportunités. Les contraintes du secteur, la rudesse du travail, la modicité des rémunérations générées liée à la faible productivité exercent un impact négatif sur la perception des jeunes ruraux à l’égard de l’agriculture. Par contre, les perspectives d’une vie meilleure à travers les zones urbaines leur semblent plus certaines. Malheureusement, cette illusion qu’ils se font le plus souvent finit par se transformer en mésaventures une fois installés.

Après analyse de ces multiples difficultés rencontrées par les jeunes ruraux au Togo, la Fondation SEA, soucieuse du devenir de cette jeunesse, propose des pistes d’actions à travers le « projet d’incubation pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes en agrobusiness » qui s’inscrit dans la politique de développement du gouvernement togolais qui place l’émergence au cœur de son ambition et fait de la formation professionnelle des jeunes une priorité.

Le présent projet se positionne comme une initiative innovante de transformation du monde rural ciblant les jeunes désireux de développer leurs talents pour créer des emplois décents et durables le long des chaînes de valeur agricole et de la richesse dans leurs communes respectives. Ainsi, la participation et l’implication des collectivités locales dans la mise en œuvre du projet au bénéfice des jeunes de leurs territoires sont opportunes et nécessaires. Aussi, le projet apporte-t-il une contribution majeure à l’atteinte des objectifs de développement durables au Togo, notamment :

  • l’ODD 1 qui vise à réduire la pauvreté ;
  • l’ODD 2 qui vise à éliminer la faim ;
  • l’ODD 8 qui promeut le travail décent et la croissance économique.

[1] Enquête ERI-ESI 2017-2018

PRÉSENTATION DE LA FONDATION SEA

La fondation SEA est située dans la préfecture de Kloto, précisément dans le canton de Lavié à cinq cent (500) mètres de la voie bitumée reliant Kpalimé et Adéta. C’est une organisation caritative de Monsieur Emmanuel Shéyi ADEBAYOR réalisée depuis 2016. Elle s’étend sur une superficie totale d’environ vingt-deux (22) hectares dont une superficie bâtie de deux hectares sur lesquels sont construits les principaux bâtiments de la Fondation.

La superficie non bâtie d’environ vingt (20) hectares est réservée pour la construction des infrastructures d’accueil des apprenants et d’équipements nécessaires pour les formations théoriques et pratiques en agrobusiness. Il s’agit, entre autres, de la ferme pédagogique où seront pratiquées les démonstrations en matière de respect des itinéraires techniques, des essais variétaux et de formation des apprenants.

En outre, il faut préciser que le site de la Fondation offre un atout naturellement propice à l’activité agricole : il est traversé par le cours d’eau « AKA » intarissable qui prend sa source depuis le barrage de Kpimé. Ce cours d’eau servira à pratiquer le maraîchage, à assurer l’irrigation d’appoint des parcelles pendant la saison sèche ainsi que la pisciculture. De par sa situation géographique, le site de la Fondation présente de nombreux atouts naturels dont l’utilisation pourrait être optimisée dans le cadre du présent projet.

OBJECTIFS

L’objectif général du projet est de faire de l’agriculture un vecteur de création massive d’emplois par l’incubation d’entreprises agricoles modèles et innovantes capables de créer des emplois décents et durables le long des chaînes de valeur agricoles dans les filières porteuses.

Il s’agit de créer les conditions nécessaires de promotion de l’entrepreneuriat agricole chez des jeunes à travers des formations pour une meilleure maîtrise des techniques de création et gestion d’entreprise. A la fin de la formation, les groupes cibles bénéficieront d’un accompagnement, aussi bien, dans la réalisation de leurs plans d’affaires, dans la recherche du financement que dans la mise en œuvre de leurs projets.

De façon spécifique, il s’agit de :

  • Créer un cadre favorable de renforcement des capacités entrepreneuriales des jeunes porteurs de projets agricoles afin d’augmenter leurs chances de réussite ;
  • Développer et mettre à disposition des outils de gestion simplifiée et des bonnes pratiques en matière de respect des itinéraires techniques ;
  • Apprendre aux jeunes à mieux communiquer et savoir prendre la parole en public pour présenter leurs projets ;
  • Former les jeunes sur la vie coopérative : procédure de mise en place, valeurs, rôle et responsabilité des membres ; 
  • Accompagner les jeunes dans la finalisation de leurs plans d’affaires, dans la recherche de financement et la mise en œuvre de leurs projets.
RESULTATS ATTENDUS
  • Un cadre favorable de renforcement des capacités entrepreneuriales des jeunes porteurs de projets agricoles est créé afin d’augmenter leurs chances de réussite ;
  • Des outils de gestion simplifiée et des bonnes pratiques en matière de respect des itinéraires techniques sont développés et mis à disposition ;
  • Les jeunes entrepreneurs savent prendre la parole en public et mieux communiquer pour présenter leurs projets ;
  • Les jeunes sont formés sur la vie coopérative : procédure de mise en place, valeurs, rôle et responsabilité des membres ; 
  • Les jeunes entrepreneurs sont accompagnés dans la finalisation de leurs plans d’affaires, dans la recherche de financement et la mise en œuvre de leurs projets.
DOMAINES D’INCUBATION
  • Pour favoriser l’éclosion d’une nouvelle classe des jeunes entrepreneurs qui répondent aux besoins en métiers des territoires dans le secteur agricole, il est opportun que les domaines d’incubation portent sur les chaînes de valeurs de toutes les filières, notamment :

    • Les filières végétales (riz, fruits et légumes, soja, manioc, anacarde, sésame, culture de champignon…) ;
    • Les filières animales (volaille, mouton, chèvre, porcs, bœufs et …) ;
    • Les filières halieutiques (poissons etc..) ainsi que sur
    • La fourniture de services connexes (Aménagements hydro agricoles, Mécanisation agricole, Distribution d’intrants et d’équipements agricoles, Transformation des produits locaux, Conseils etc.).

    Ces filières ont été retenues en fonction de leurs potentialités, leurs rentabilités et des opportunités d’investissement offertes dans le secteur ainsi que de la disponibilité des équipements ou dispositifs de formations théorique et pratique.

    Prenant conscience de la faible mobilisation du financement privé dans le secteur agricole qui laisse le fardeau au public avec pour conséquences le retard dans la modernisation et la transformation structurelle de l’agriculture, le Conseil National du Patronat togolais (CNP-Togo) a élaboré un guide dénommé « investir dans le secteur agricole au Togo ». Par ce guide, le CNP-Togo entend jouer sa partition et accompagner le gouvernement avec l’investissement du secteur privé dans le domaine. Pour ce faire, son contenu expose aux investisseurs les potentialités agricoles du Togo, les caractéristiques de son agriculture et oriente les investisseurs vers les filières et les domaines porteurs. Les données publiées en Septembre 2018 dans ce guide stipulent, entre autres, que les rendements de certaines principales filières sont en dessous de la normale.

    Au rang de ces filières, il convient de mentionner la filière riz dont le rendement est évalué à 1,2 tonnes à l’hectare pour une moyenne établie entre 4 et 5 tonnes à l’hectare.  Investir dans cette filière constitue donc une opportunité dans l’optique d’améliorer les rendements à l’hectare afin de contribuer à réduire substantiellement l’importation du riz dans une dynamique de promotion de la consommation locale.

    Selon les recommandations du Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO), le taux normal de consommation de protéine animale est de 12 kg par personne. Cependant, au Togo la production animale est insuffisante et ne couvre que les 2/3 des besoins nationaux pour un taux de consommation moyen de 7,3 kg par personne par an entre 2014 – 2015. Pour ainsi dire, la filière animale regorge un potentiel qui n’est plus à démontrer.

    Quant à la fourniture des services connexes, elle reste très faible par le fait que l’agriculture togolaise est faiblement mécanisée. Le taux de mécanisation de l’agriculture togolaise est de 0,02 cheval par hectare pour une norme de 0,05 recommandée par la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). C’est dire donc que le domaine des services connexes est un créneau porteur qui pourrait beaucoup intéresser les investisseurs privés. 

    En matière de transformation des produits agricoles, les unités de transformation sont quasiment inexistantes et les moyens de conservation des produits agricoles très limités. A cela s’ajoute la non maîtrise des techniques de conservation de ces produits par les producteurs. Toutes ces défaillances justifient les pertes post-récoltes d’importantes quantités de produits. Ce qui ne permet pas aux producteurs d’améliorer leurs revenus, de vivre de leur travail et de s’épanouir.

PARTENAIRES DU PROJET
  • La Fondation SEA accorde une importance particulière au partenariat dans la mise en œuvre de ses actions afin d’instaurer une cohésion entre les différentes parties prenantes et de renforcer la synergie d’action. Ainsi, dans le cadre de l’exécution du présent projet, la Fondation promeut la collaboration avec les différents acteurs en présence :

    • Le ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural :

    Il élabore les programmes agricoles et planifie les actions de développement agricole au plan national et au niveau régional. Il poursuit l’amélioration du cadre juridique et institutionnel du développement agricole et rural et la professionnalisation des filières en vue de favoriser l’émergence de l’entreprenariat agricole et de nouvelles filières de production. Ainsi, l’implication du ministère de l’agriculture permettra de déterminer filières agricoles susceptibles d’offrir une meilleure perspective pour la croissance nationale et l’amélioration des revenus au niveau individuel. En outre, ses différentes compétences seront sollicitées en fonction des besoins réels pour assurer l’animation des formations et l’accompagnement des agripreneurs, à travers l’Institut National de Formation Agricole (INFA) de Tove. Le partenariat avec le Ministère permettra également d’avoir accès aux mesures d’accompagnement mises à disposition du secteur privé agricole.

    • Le secteur privé :

    Une fois les filières sélectionnées, il sera procédé à une analyse plus approfondie en vue d’identifier les opportunités d’affaires ainsi que les agrégateurs potentiels le long des chaînes de valeur. Les partenariats éventuels avec les entités du secteur privé permettra d’assurer plus tard l’écoulement des produits. Ici également, les besoins des entreprises pilotes sont pris en compte, afin d’identifier le déficit d’approvisionnement, aussi bien aux niveaux de la demande que de l’offre. La collaboration avec les entités du secteur privé permettra également d’établir une synergie avec les organisations pionnières susceptibles d’offrir aux jeunes une panoplie d’avantages notamment des services d’information, des sessions de renforcement des capacités, de conseils juridiques, économiques et sociaux grâce à leur réseautage.

    • Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui apportera un appui technique et financier pour la mise en œuvre du projet. Son expertise dans le cadre du Programme africain d’aide aux fournisseurs de l’agrobusiness (PAAFA) sera mise à contribution ;

    Toutefois, d’autres partenariats seront établis en fonction des nécessités.

IMPACT DU PROJET
  • La promotion de l’entrepreneuriat des jeunes initiée par la Fondation SEA s’inscrit parfaitement dans l’axe 2 de la feuille de route gouvernementale (2020-2025). Il vise à promouvoir le professionnalisme des acteurs dans le secteur agricole, l’intégration des chaînes de valeur, faisant de l’agriculture un véritable moteur de croissance et un vecteur de création d’emplois.

    A travers le présent projet, la Fondation SEA apporte son soutien à l’action gouvernementale dont l’un des défis majeurs reste la création d’emplois. En plus d’être une solution au problème d’emplois, il contribue à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté.

    Par ailleurs, en ces moments difficiles où notre pays est sous la menace du terrorisme, il propose des solutions adéquates à la question cruciale de la montée du chômage et du sous-emploi des jeunes qui pourrait être exploitée par des groupes extrémistes pour s’implanter et recruter des jeunes chômeurs au sein des communautés locales, d’où sa contribution au renforcement du contrat social entre l’Etat et la population.

    En outre, il s’agit également de faire émerger une classe d’entrepreneurs modèles et innovants qui contribuent à assurer la sécurité alimentaire, l’autosuffisance et de faire du Togo une référence régionale dans l’agrobusiness.

Tous jeunes désireux de faire partir de l’aventure cliquez ici pour télécharger la fiche d’inscription, et ensuite renvoyez la fiche remplie a l’adresse mail suivante:  info@fondationsea.com

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